Lors de la Guerre de 1914-1918, la Finlande demeura en tant que composante passive de l'Empire russe dans les rangs des Alliés de 1914 à 1917, tandis que les Finlandais pro-indépendantistes préparaient avec l'aide des Empires centraux l'accès du pays à l'indépendance.

 

Servant dans l'armée russe, Mannerheim commanda d'abord la brigade des Chevaliers-Gardes, qui comprenait le régiment des Uhlans de la Garde, le régiment de Hussards de Grodno et une batterie d'artillerie. Cette brigade couvrit le rassemblement de la 4e Armée dans la région de Lublin, participant alors aux combats de Krasnik, de Gostseradov, d'Annopol, d'Opole, de la Hodel et de Zagrody-Nezluv, contribua dans le cadre de l'Armée de la Garde à repousser l'attaque des Autrichiens contre Lublin et à poursuivre ceux-ci lors de la bataille de Galicie, prenant alors part aux combats de Zhlokievska, de Tarnavka, de Janov et de Pikule-Momonta. A proximité de la ville d'Opatow, la brigade, au sein de la section du général Delsal, couvrit la remobilisation de l'Armée en septembre 1914 en participant sur la rive droite de la Vistule à la bataille de Sloptov-Klimonotvi.

Mannerheim se révéla meneur offensif. Alors que sa brigade opérait dans le cadre de la 4e Armée, il reçut l'épée de Saint-Georges pour son courage lors de la défense de Krasnik. Peu après lui fut aussi décernée la croix de Saint-Georges. En octobre-novembre 1914, la brigade de Mannerheim participa dans les rangs de l'Armée de la Garde au sein de la 9e Armée aux batailles d'Ivangorod, Tcharnyjlas-Zwolja, Politchna, Zvolen, Koutchkine, Guezine, Lechrchiny, Komork, Piotrkovitse, Pintchov, Hraberji, Pomovitse, Vavrzhentchitse et Cracovie.

Mannerheim commanda ensuite (à partir du 18.2.1915) la 12e division de Cavalerie, composée des Hussards d'Achtyr, des Uhlans de Belgorod, des Dragons de Starodoubov, des Cosaques d'Oranienburg, de batteries du Don et de batteries de montagne du Turkestan. Il s'illustra à la bataille d'Opolye en août-septembre 1915 et assura à plusieurs reprises en 1915 le commandement intérimaire de la IIe Armée de cavalerie. En défense, la division occupa les positions de Fundul-Moldav en mai-juin 1917. Le spectacle des destructions et des misères de la Grande Guerre transforma Mannerheim qui, de l'officier de cavalerie indifférent qu'il avait été, devint un chef d'opérations conscient de l'importance d'épargner les hommes.

Mannerheim commanda du 11.12.1916 au 7.1.1917 sur le front roumain, dans les Carpates, une importante unité de combat russo-roumaine. Cette unité, appelée Wrancza, comprit d'abord la 12e division de Cavalerie et une brigade d'infanterie roumaine, puis deux divisions de cavalerie russes, deux divisions et demie d'infanterie roumaines et quatre régiments d'infanterie roumains. Elle assura la défense dans les Carpates de Transylvanie d'une ligne de front de 55 verstes et participa à six batailles.

Mannerheim fut nommé le 12.6.1917 à la tête du Ve corps d'armée de Cavalerie, avec lequel il prit part aux combats du front roumain du 12.7 au 22.8.1917. Il renonça au commandement de ce corps d'armée le 8.9.1917 pour raisons de santé et fut muté le 20.9.1917 dans la réserve du district militaire d'Odessa comme «inadapté aux conditions du moment».

 

Grades | Carrière militaire en Russie | Mission de renseignement en Chine | Expédition scientifique en Asie | Période polonaise | Mannerheim à la Première Guerre mondiale | Croix de Saint-Georges | Epée de Saint-Georges | Démission de l'armée russe

ELEMENTS PERSONNELS | FAMILLE | ADOLESCENCE | CARRIERE MILITAIRE
GUERRE D´INDEPENDANCE | REGENT | ACTIVITES CIVILES | CONSEIL DU DEFENSE
COMMANDANT EN CHEF | PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE | ANNEES DE LA RETRAITE
THEMES PARTICULIERS